Archéologie de la frontière

Si la notion de frontière renvoie aujourd’hui à une segmentation de l’espace, les sciences humaines et sociales nous permettent de saisir toute la complexité de cette notion. L’archéologie montre une frontière perçue - et vécue - différemment selon les méthodes appliquées et les cultures étudiées, et qui relève davantage d’un espace d’interactions.

Parce que les données matérielles portent les traces de ces interactions, elles rendent possible la visualisation des échanges entre populations. Elles permettent d’analyser les modalités de développement des communautés occupant ces espaces et apportent un autre regard sur le fait frontalier.

Issus des communications présentées lors de la 9e Journée doctorale d’Archéologie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (ED 112), les articles de cet ouvrage couvrent un champ chronologique et géographique étendu, allant de la Préhistoire jusqu’au Moyen Âge et de la Sibérie au Pérou, démontrant de manière indiscutable l'apport de l'archéologie à l'analyse de la frontière dans le contexte plus large des sciences sociales.

 

 

 

Note de l'éditeur

Actes de la 9e Journée doctorale d’archéologie. Paris, 21 mai 2014.

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